La pollution des mers, des airs, des forêts, et de toute la planète impacte de manière directe les espèces animales. Selon les rapports des spécialistes, il y a aujourd’hui plus de 15 000 espèces végétales et animales en voie de disparition, et les statistiques ne cessent d’augmenter, année après année. Quelles sont les espèces animales touchées par la pollution ? Comment y remédier ? Y a-t-il une solution définitive ? Faisons le point sur les espèces animales les plus touchées par la pollution.
Quels sont les animaux marins les plus touchés par la pollution ?
Si toutes les espèces de tortues figurent sur la liste des animaux marins concernés par cette tragédie et certaines sur la liste rouge de l’UICN, les baleines, les dauphins, les lions de mer, les oiseaux marins et les phoques sont également concernés. Malheureusement, chaque année, il y a plus d’un million d’oiseaux marins et de 110 000 mammifères marins morts à cause de la pollution, particulièrement des déchets en plastique.
Les océans débordent de plastique, et c’est le moins que l’on puisse dire. Environ 8 millions de tonnes de déchets en plastique sont retrouvés chaque année partout à travers le monde. Bien sûr, les statistiques ne comptent pas les microplastiques sur les plages et les autres déchets pas encore qualifiés.
On précise que la baleine franche de l’Atlantique Nord, compte seulement 500 vivants dans toute la planète. C’est l’une des espèces les plus affectées par la pollution marine, à côté des cachalots qui se font écraser les intestins en avalant le plastique.
Les filets de pêche nuisent particulièrement aux dauphins à gros nez qui suffoque après l’ingestion de ces derniers.
Les animaux terrestres sont aussi en danger à cause de la pollution
Sur la terre ferme, c’est un véritable état d’alerte. Une espèce en voie d’extinction comporte généralement moins de 1 000 individus, mais pour certains, ça peut aller jusqu’à moins de 250 !
Selon les rapports de l’Union Nationale pour la Conservation de la Nature, cet état d’alerte concerne 40 % des amphibiens, un quart des mammifères, 15 % des oiseaux, 30 % des crustacés, et 1/3 des gros poissons. En effet, ce sont des statistiques qui font froid dans le dos.
Il est impossible de lister tous les animaux en voie de disparition, mais en voici quelques exemples :
- l’éléphant d’Asie ;
- le panda géant ;
- le tamaraus (400 individus) ;
- le womba à nez poilu du nord (250 spécimens) ;
- le rhinocéros de Java (100 individus).
Le lynx, les abeilles, le Grizzly, le lièvre des bochimans d’Afrique du Sud, le crapaud doré, le Kakapo, le boa, etc, sont également frappés par le même sort. Pour chacune de ces espèces, il reste moins de 400 individus, mis à part les abeilles qui vivent en colonie.
Quels sont les autres effets de la pollution sur les animaux ?
Pour arriver au point de l’extinction, la pollution cause plusieurs autres catastrophes à ces pauvres animaux.
Tout d’abord, la pollution touche directement l’habitat naturel des animaux. Les métaux lourds, les polluants organiques persistants, les substances toxiques, les polluants atmosphériques, sont des composants nocifs pour la qualité alimentaire des animaux, que ce soit pour les herbivores comme les carnivores.
Les pluies acides modifient la composition et la qualité de l’eau. Un animal peut facilement s’intoxiquer suite à quelques gorgées dans un plan d’eau trop acide.
La pollution détériore donc la qualité de l’environnement et de l’habitat des animaux et aussi de la même façon la disponibilité de l’apprivoisement alimentaire. Ce cercle vicieux revient jusqu’à l’être humain, car après la dégustation d’un poisson ou d’une viande infectée, les bactéries engendrent des maladies graves dans le corps humain.