Avoir chez soi un lapin ou un hamster, c’est mignon, mais certains adoptants sont tentés par des animaux moins conventionnels…Peut-on adopter un animal sauvage ? Tout dépend duquel.
L’adoption d’un grand nombre d’animaux sauvages (hermine, loutre, belette, colombe, perruche, moineau, wallaby …) est possible mais avec autorisation préfectorale de détention. Dans le cas d’une espèce dangereuse ou menacée (singe…), il faut aussi obtenir un certificat de capacité.
L’adoption d’un serpent est possible, avec autorisation du préfet du lieu de résidence, mais il faut bien s’informer sur sa race et sa taille adulte. Mieux vaut éviter les serpents venimeux, source de problèmes potentiels s’ils s’échappent du vivarium. Les serpents ne nécessitent pas de vaccins et ont rarement besoin de soins vétérinaires. Les serpents des blés et les pythons royaux sont généralement conseillés à l’adoption car ils sont amicaux et ne deviennent pas trop grands.
L’adoption de certaines espèces protégées (hérisson, campagnol…) ou celle d’espèces dangereuses (mygales, scorpions, crocodiles…) ou invasives est strictement interdite.
Dans tous les cas, finalement, avant d’accueillir chez soit l’animal sauvage dont on a rêvé, il faut faire un point au préalable sur son mode de vie, son alimentation, et la température nécessaire à sa survie, afin de se rendre compte si l’on sera capable d’effectivement accueillir l’animal.
Par exemple, adopter un hibou est possible, mais l’animal doit voler quotidiennement, n’est pas fait pour la vie en captivité, se nourrit d’animaux entiers et morts, et durant la saison d’accouplement lance des cris nocturnes continus…